Fluffy

Vague littéraire collégienne

Dimanche 14 novembre 2010 à 15:12

 Un jour, une jeune fille du nom de Amitié se vit dans un miroir. C'était une très jolie jeune fille fine et svelte avec des yeux bleu et des cheveux blonds. Malgré tout, elle n'était jamais heureuse quand elle se regardait et se demandai toujours pourquoi.

Un jour, devant ce même miroir, Amitié vit une jeune fille semblable à elle en tout point. Mis à part un détail, UN seul: ses yeux étaient plus foncés, dénué de tous sentiment joyeux. Au contraire, ils étaient tristes, mélancoliques.
Amitié demanda alors à cette jeune fille:

- Bonjour toi! Qui es-tu?

Devant cette question, pas de réponse. La jeune fille en face semblait muette. Elle n'avait même pas essayer d'ouvrir la bouche. Seul ses yeux avaient bougés un peu, indiquant une petite gêne. Récidive de Amitié.

- Alors, qui es tu?

De nouveau pas de réponse. A ce moment là, un petit mouvement de tête. Finalement, les lèvres bougèrent un peu mais aucun son ne sorti.
- Mademoiselle!!!
- Je... n'aie pas de nom... je suis... une moitié... contraire
- Hein? Et pourquoi es tu là alors?
- Pour faire couler et supporter les larmes que tu fais couler en toute innocence et en tout inconscience.
- Et que sont des larmes comaprées au bonheur?
- Je te l'accorde, peut-être simplment des gouttes d'eau. Que des perles d'eau. Mais des perles qui brisent des coeurs, qui incommodent certains. Maintenant, si tu veux t'obstiner, permet moi juste de me déverser sur toi

Dimanche 14 novembre 2010 à 15:12

 Tu regardes, de haut de ton balcon, les jeunes enfants à qui on permet encore de jouer, à qui on impose pas de décisions. Tu rêves de revenir à cet âge là, où tout était facile et joyeux. Et tu rêves de retrouver ta candeur et ton innocence, maintenant perdue, qui t'offre ta véritable liberté. Sans avoir peur de penser. Sans avoir peur d'agir. Parce que tu ne connais pas, tu ne sais pas que les autres peuvent se moquer de toi. Et alors tes pas, une fois dehors, ou tes pensées, une fois allongée, te conduisent vers la mer, cette immensité bleue qui ne semble sans limites. Et alors tu ne fais que contempler, tu te laisses bercer par la mélodie que t'offrent, en duo, les vagues et les oiseaux. Et alors tu sens une fine et fraîche brise effleurant ton visage, faisant doucement voleter tes cheveux. Et alors tu t'assoies au bord de l'eau et t'endors petit à petit. Le soir, tu te réveilles, un réveil heureux. Car l'effet relaxant des vagues continue. Et les oiseaux, comme pour faire honneur à ton demi sommeil, se taisent petit à petit, réduisant le bruit de leur mélodie pour que ça ne devienne qu'un chant lointain.

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