Ai-je fait une erreur? Mon caractère ne convient-il pas? Ne suis pas assez bien? Dois-je me forcer à jouer quand je ne le veux pas? Toutes ces questions, j'aimerai en avoir la réponse. Je ne sais pas ce que je fais, je ne vois pas le mal que je fais. Tout ce que je veux, c'est faire ce que j'entends faire. Mais, apparemment, je ne peux pas.
Et malgré tout, je m'obstine à vouloir rester avec elle. Pourquoi? Suis-je donc aussi bête, ou aime je simplement trop pour couper le lien? Après tout, même si je m'entends bien, il n'y en a que 2 dont je ne peux me passer.
2? En êtes vous sure? Ne serait ce pas plutôt une autre de ces illusions qu'à 14, on arrive à imaginer, quand on aime des amies, voire des soeurs, à ce point? Peut-être bien.
Ne serait-ce pas plutôt seule au milieu de tous, avec mes énormes défauts et mes petites qualités, au milieu de filles ou de garçons qui ont l'air de m'apprécier, de m'accepter? Peut-être bien.
Et si je n'existait pas en moi, mais en une autre personne, est ce que mes amis m'aimeraient de la même façon? Je n'en sais rien. Mais ce que je sais, c'est que je dois arrêter ces questions dérisoires, et que je ne me crois pas intelligente.
Mais si c'est la vérité, n'est elle pas différente de ce qu'on nous a dit? Dans ce cas, la vérité ne serait-elle pas dérisoire aussi? N'existerait il pas une seule vérité, qui est propre à chacun, qui ne convient qu'à une personne. Finalement, nous vivons dans un monde illusoire. Nous sommes comme emprisonnés dans une bulle, où personne ne reconnait la vérité. Ces personnes là, ce sont de simple produits de consommation. Certaines le reconnaissent, mais font comme si de rien était, et les dernières, qui le savent éperdument, sont exilés par tous et s'exilent eux-même.
Et finalement, en la sentant s'éloigner de moi, en ne pouvant plus me raccrocher à elle, j'ai pleuré. Mais, des larmes, ce ne sont que des larmes. Ce ne sont que des gouttes d'eau. Que des perles d'eau qui ne prouvent, qui ne changent rien. Qui prouvent juste à quel point on est idiot, faible. Et à quel point on est incapable de se protéger des autres.
Mais pour l'instant, quitte à vivre dans l'illusion, qui à souffrir quand il le faudra, je préfère me dire que des personnes sont encore là. Des personnes qui m'apprécient, qui m'épaulent et me laissent pleurer sans me faire remarquer ma faiblesse.
" Je pliai sous les poids de mes faiblesses mais aujourd'hui, je me suis effondrée "